Plains regards

moment des renouées

 

Francis Julienpont

 

Publié en février 2013

Le poème se lit, mieux, s’écoute comme on prête l’oreille au souffle, aux murmures et aux cris de la terre, à l’expression des premières émotions, des premières souffrances « d’un frêle enfant déjà meurtri d’absence ».

 

Le poète s’y esquisse au détour d’un « Autoportrait » et nous entraîne depuis sa tendre enfance jusqu’à ce que se glisse en lui la certitude qu’un «pan de vie » s’achève.

 


Ils en parlent...

 

Un univers - parfois mélancolique - qui nous envahit doucement et nous submerge ; les lieux qu’il aime, les événements en filigrane qui jalonnent une vie ; l’amour aussi et la difficulté de se dire à l’autre ; l’engagement du citoyen, son cri face aux injustices et aux souffrances, son regard souvent tourné vers les autres ; un regard aiguisé qu’il porte, ici, sur le sort de beaucoup de nos frères, ailleurs, plus loin, sur ces pays où l’arbitraire est loi et qui le font espérer en un monde « sans hampes de drapeaux ».

 

Ces Plains regards sont, sans nul doute, largement autobiographiques. Le poète s’y esquisse au détour d’un « Autoportrait » et nous entraîne depuis sa tendre enfance jusqu’à    ce que se glisse en lui la certitude qu’un « pan de vie » s’achève (...).

 

Jan Rigaud, Montélimar, novembre 2012